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Ils veulent nous faire trinquer
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
L’info vient de tomber et fait l’effet d’une bombe à Hausbergen : en décembre prochain, Fret SNCF devrait perdre un de ses plus gros clients dans la région, la brasserie Kronenbourg d’Obernai. Comme à chaque fois, le jeu de Monopoly auquel se livre nos patrons sera le prétexte pour s’en prendre à nos emplois. Mais nous ne sommes pas des pions qu’on peut déplacer sur un coup de dés. Si on joue collectif, on peut les mettre en échec.
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Leurs priorités
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
La première étape de l’appel d’offres de la région pour la reprise des lignes Strasbourg-Saint-Dié et Sélestat via Molsheim a été lancée en avril. Même en pleine épidémie, leurs sales coups ne sont pas confinés. Il faut croire que niveler vers le bas nos conditions de travail et nos salaires est une activité essentielle.
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Quand c’est flou...
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
Dans le texte, un rectificatif précise que pour les repreneurs il sera bien question de « gestion de l’infrastructure sur plusieurs sections ». Les agents de SNCF Réseau, qui ne devaient pas être concernés par l’ouverture à la concurrence, seront heureux de l’apprendre. Encore une fois, le seul geste barrière reste nos luttes de cheminots, avec ou sans statut.
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Merci qui ?
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
Pour justifier les nombreux « efforts » que la boite nous demande en ce moment, à commencer par les six jours de repos volés, les chefs expliquent qu’on a eu de la chance d’être payés pour rester à la maison pendant le confinement. Sauf que ceux qui étaient confinés étaient en chômage partiel, payés à 84 % par l’État. Des salaires payés par l’argent des impôts, on pourrait appeler ça de l’autofinancement. Alors il n’y a vraiment pas de quoi dire merci !
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Super nanny
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
Pour être en garde d’enfant, il faut désormais une attestation de l’école. Sans ça, la boite pioche dans les congés, comme si garder des gosses c’était des vacances. Le problème c’est qu’il n’est pas toujours évident d’obtenir l’attestation. Quant à la reprise des cours « au volontariat » promise par le premier ministre... c’était sans doute un conte pour enfants.
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Assignés à résidence
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
Des découchés sans cuisine ni salle télé, c’est peut être bon pour les mesures barrière, mais quel ennui. Si on nous apporte le petit déj au lit, ça donnera peut-être de faux airs de 3 étoiles, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus convivial. Qu’on se le dise, on ne va pas tourner aux pizzas et aux kebabs pendant des lustres !
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Bienvenue dans le cluster
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
Alors que la condamnation d’un siège sur deux a disparu, la direction a annoncé le retour des contrôles à quai. En temps normal, contrôle débarquement rime souvent avec attroupement et tensions. Mais la direction s’inquiète plus de la sauvegarde des recettes que de la sécurité des usagers ou des agents.
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Non au licenciement d’Éric !
4 juin 2020 Brèves d’entreprise
Éric Bezou, cheminot en région parisienne depuis 28 ans et militant syndical, est menacé de licenciement. Les faits qui lui sont reprochés sont grotesques ; en réalité, la direction cherche à se prémunir de futures réactions collectives en pensant faire un exemple du licenciement d’un militant cheminot combatif. D’autant plus au moment où la SNCF annonce avoir perdu deux milliards d’euros avec le coronavirus et fait du chantage à de probables nouvelles suppressions de postes. À l’initiative du syndicat Sud-Rail une pétition circule pour contester cette décision de la direction, retrouvez-la sur Change.org.
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Le plan de suppression d’emplois de Renault annoncé il y a quelques jours est une vraie saignée. 15 000 postes dans le monde, dont 4 600 en France. Pourtant, avec l’État à son chevet et plusieurs dizaines de milliards d’euros de bénéfices ces dix dernières années, Renault est loin d’être en difficulté. Mais dans l’automobile comme ailleurs, c’est sur les travailleurs que le patronat veut faire peser les conséquences économiques du confinement.
Les Fonderies de Bretagne, usine du groupe, se sont mises en grève lundi dernier face à la menace de fermeture. À Maubeuge, une manifestation de plus de 5 000 personnes s’est tenue samedi pour réagir aux annonces. À l’instar de ces premières mobilisations, il faut construire une riposte aux plans de Renault et du patronat !