Samedi 30 mai, malgré l’interdiction de la préfecture de police qui voulait confiner la colère à coups de gaz lacrymogène et de matraques, des milliers de sans-papiers ont réussi à défiler dans la capitale et nombre de grandes villes.
Dans ce cortège, où l’on portait le masque, tous étaient conscients des risques sanitaires, d’autant plus qu’ils étaient au boulot pendant la crise. Leur détermination à obtenir les mêmes droits que les autres travailleurs n’en a été que plus forte face à la répression. Une démonstration qui en appelle d’autres, pour faire tomber les frontières qui divisent les exploités.
Mots-clés : SNCF