Suez PSO

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Nos NAO approchent. Il faut nous mobiliser pour nos augmentations de salaire. Ce qui avait été proposé l’an dernier était déjà insuffisant au vu de l’inflation. Nous ne pouvons pas accepter de nous appauvrir au fil des années pour satisfaire les actionnaires. Exigeons 400 euros pour tous afin de vivre dignement ! A quand des assemblées générales et des débrayages ? Discutons-en entre collègues.

A mesure que les utilisateurs découvrent le logiciel, la catastrophe se précise : des bugs qui obligent à redémarrer, des données qui semblent disparues aléatoirement… La liste est longue. Que ce soient les agents, techniciens, responsable d’exploitation ou les collègues de la cartographie, tout le monde est sur son radeau, cherchant son but : saisie manuelle, papier, tableaux parallèles…Comment assurer les échéances importantes ? Et que dire des levés GPS, activité non prévue, les agents qui s’en occupaient se retrouvent devant le fait accompli !

Avec tout ce temps perdu et le fait de ne pas avoir été écoutés, consultés ou avertis, il y a de quoi péter les plombs. Sachant que ce n’est pas le premier projet informatique qui tourne à la mascarade. A la direction, ils pensent être les meilleurs ? Les plus capables de mettre en place nos outils de travail ? Encore une preuve que non.

Alors qu’ils se débrouillent pour expliquer tous les retards aux clients !

La semaine dernière, la responsable du service sécurité nous a transmis la liste des collègues ayant participé aux trophées sécurité cette année. Comme d’habitude, les dossiers sont mis en concurrence pour déterminer la meilleure idée d’innovation. Avec toute la bonne volonté du monde, les collègues s’efforcent de monter des dossiers qui resteront pour la plupart dans les tiroirs. En effet, combien d’avancées techniques proposées par les agents opérationnels ont réellement figuré au catalogue national ?

Alors, si Suez se préoccupait réellement de nos avis et de nos remontées de terrain, ce ne serait pas de trophées dont nous aurions besoin, mais d’une écoute quotidienne de nos problématiques et de nos solutions pour les déployer à grande échelle.

A la cantine du Pecq, c’est le retour du « menu malin », qui permet de manger pour 4 euros en choisissant les entrées, plats, desserts les moins chers. Dépenser moins le midi, pourquoi pas. Mais c’est un comble de nous présenter l’austérité du menu comme un progrès. A quand le « salaire malin », qui nous permet de vivre sans l’inquiétude des fins de mois ?