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La pénurie d’essence n’est pas minimisée que par le gouvernement, dans l’entreprise aussi on fait semblant de rien. Alors que tous nos véhicules de service fonctionnent avec des cartes Total, le parc auto nous a simplement dit de chercher dans la liste des stations celles qui restaient ouvertes ! A aucun moment nos responsables n’évoquent l’idée de passer par d’autres fournisseurs par exemple et de commencer plus tard ou finir plus tôt pour avoir le temps de faire la queue aux stations. Si l’approvisionnement est difficile pour les véhicules du boulot, il va l’être aussi pour nos voitures perso. Là encore, la boîte n’anticipe pas en augmentant les jours de télétravail pour les personnes qui le veulent.
Le meilleur moyen pour vivre cette pénurie serait de suivre nos camarades grévistes des raffineries et de réclamer aussi des augmentations de salaire.
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En ce moment on nous propose des entretiens professionnels. Suez veut s’assurer de notre « employabilité » et fait mine de s’intéresser à nos perspectives de carrière. Mais pas un mot sur les salaires, qui sont pourtant notre préoccupation du moment.
Il y a des sujets qui fâchent… les patrons. Alors autant se faire entendre, et collectivement : pas de salaires à moins de 2 000 euros, pour faire face au coût de la vie !
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Depuis quelques années, on ne nous propose plus de véritables formations collectives, organisées sur le temps de travail et permettant un partage d’expériences. E-learning, formations express, casées à l’individuel sur une journée de travail ordinaire, tout est bon pour limiter au maximum le temps de formation, au détriment de notre connaissance approfondie des outils et du métier.
La formation est un droit, qu’il faut faire respecter.
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Après le WebEx en interne, la PDG Sabrina Soussan a fièrement défendu son bilan sur BFM. Rachats d’entreprises en France et à l’étranger, concernant 9 000 salariés et surtout pour plus de 3 milliards de chiffre d’affaire supplémentaires. Elle s’est aussi vantée de notre motivation, tout comme en interne de notre résilience. D’ailleurs elle voudrait qu’on apparaisse auprès des clients comme des partenaires !
C’est sûr qu’elle est bonne actrice mais nous ne rentrons pas dans son petit jeu. Car pendant ce temps, les actionnaires jouent au Monopoly avec nos emplois et les richesses que nous produisons. Les salariés concernés par les réorganisations annoncées sont en tout cas prévenus : ils ne jurent que par le fric, réclamons le nôtre.