Suez PSO

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La directrice de PSO nous adresse ses meilleurs vœux et nous remercie pour notre mobilisation durant l’année écoulée. Mais nous ne sommes pas payés avec des mercis ! Ce ne sont pas des paroles que nous attendons, en guise de reconnaissance de notre travail, mais des augmentations collectives des salaires.

Dans ce même message de bonne année, elle se félicite de notre « résilience » et « capacité d’adaptation », ainsi que de la diminution des accidents de travail avec arrêt.

Tout ce que nous dénonçons dans l’Étincelle : surcharge de travail, augmentation de la polyvalence et pressions pour ne pas prendre d’arrêt après un accident de travail. Patrons et salariés n’ont pas les mêmes intérêts, imposons les nôtres.

Avec la 5^e vague de Covid, les consignes ont pour but de nous maintenir coûte que coûte au boulot : pas d’isolement pour les vaccinés, alors que le plus prudent serait d’appliquer l’isolement de 7 jours pour tous, avec un test négatif avant la reprise.

Sans parler du « diviser pour mieux régner », lancé par Macron, avec la mise au ban des non vaccinés.

A nous les risques, à eux les profits, et nous devrions en plus payer de notre poche les deux autotests ? Ce n’est pas à nous de payer le prix de la gestion capitaliste de la pandémie.

Après les factures d’électricité ou de gaz bien salées, voici maintenant celles des produits frais, des timbres, des pâtes... Même les meubles Ikéa augmentent. Dans des entreprises comme Carrefour, Cora, Leroy Merlin, Auchan ou Décathlon, les salariés se mobilisent par la grève pour exiger de meilleurs salaires. Ils ont raison : 400 euros par mois en plus pour tous et un Smic à 2 000 euros, c’est ce qu’il nous faut pour vivre !

Le 27 janvier, soyons tous et toutes en grève pour la journée interprofessionnelle de mobilisation pour les salaires.