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Le 30 juin un premier salarié avait été testé positif au Covid à l’atelier MRF de Javel. Comme à son habitude la direction n’a respecté aucune des mesures sanitaires minimales : pas de mise en quarantaine, pas même de désinfection des locaux. Au boulot tout le monde ! Il n’y a rien à voir ! Face au mépris de la direction et aux risques pour leur santé, les salariés du site se sont mis en arrêt et ont pris contact avec leurs médecins. En définitive ce sont au moins trois agents qui sont touchés.
C’est uniquement par la pression mise par l’action des salariés que la direction a fini par être contrainte de désinfecter l’atelier et de prévenir la médecine du travail et l’ARS.
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Début juillet, deux machinistes ont été diagnostiqués porteurs du covid 19, un à Flandre, un autre à Belliard. Il n’y a pas de quoi s’étonner : cela fait deux semaines que la direction a décidé que les équipes pouvaient à nouveau travailler dans les conditions habituelles, c’est-à-dire que 3 ou 4 machinistes au moins assurent leur service ave le même bus. Alors que pendant le confinement, les machinistes se voyaient attribuer un bus avec lequel ils assumaient leur service. Pour la direction, les profits passent avant notre santé et celle des usagers. Refusons cette politique criminelle !
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La désinfection des bus avant leur maintenance ou leur départ pour assurer le transport des usagers c’est bien, mais savoir le faire dans de bonnes conditions est une autre affaire. La RATP se contente de sous-traiter. Au dépôt de Saint-Denis, un ouvrier de MRB a ressenti des malaises après être entré dans un bus qui avait été désinfecté. Des ouvriers de la société Elior, qui assure cette désinfection, ont ressenti les mêmes malaises. Et pour cause, Le dosage du produit, sa composition chimique, la fréquence de son emploi n’ont pas été suffisamment étudiés pour savoir quelles pouvaient être les conséquences de son utilisation sur les salariés. Face à ces patrons qui ne voient pas plus loin que le bout de leur caisse, sous-traitants comme embauchés, prenons nos affaires en main : nous serions capables de mieux gérer non seulement la RATP, mais la société toute entière.
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Macron ne connaît décidément pas les limites à l’arrogance. Mais il connaît bien Borne. Fin du confinement, nouveau gouvernement et c’est parti pour remettre la réforme des retraites sur le tapis. Et pas avec n’importe qui puisque c’est Élisabeth Borne qui récupère le ministère du travail. L’ancienne PDG de la RATP, instigatrice de la loi Lom... Un beau CV et un affront de plus de Macron à ceux qui ont lutté tout l’hiver face à la réforme des retraites. Un affront qui ne passe pas inaperçu et qui réveille encore un peu plus (s’il le fallait) l’envie d’en découdre face à ce gouvernement !
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Mercredi 22 juillet, toutes et tous pour soutenir Alex El Gamal à 12h30 à la place Lachambeaudie à Paris dans le 12e arrondissement !
La direction avait d’abord voulu le faire passer en conseil de discipline avec Ahmed Berrahal le 10 juin dernier, mais elle a finalement repoussé cette date pour grossir son dossier suite à son entretien disciplinaire local le 29 juin au dépôt de Vitry. Cette campagne de répression qui touche de nombreux camarades depuis la dernière grève, vise avant tout les plus dynamiques et les plus actifs pour défendre les intérêts des salariés. La direction veut pouvoir vendre le plus cher possible l’exploitation de ses dépôts, les bus en 2024 et les tramways en 2029. C’est dans cette optique qu’elle veut se débarrasser des militants les plus combatifs. Si l’on ne veut pas se retrouver à la merci des accaparateurs (étatiques ou privés), on doit se serrer les coudes et défendre coûte que coûte tout camarade. Tous pour soutenir Alex !
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Dimanche dernier un conducteur de bus s’est fait agresser à Bayonne et est décédé depuis. Toutes nos pensées vont à sa famille. Suite à l’indignation légitime qu’a provoqué ce drame, Le Pen et toute la mouvance d’extrême-droite en ont profité pour entonner le même refrain : pour faire face aux agressions, il faudrait renforcer la police.
Cette même police au service de ceux qui nous exploitent, cette même police qui nous tabassait pendant les grèves cet hiver. Pour qu’aucun conducteur ne soit seul, ce sont des embauches qu’il faut !
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Déjà en 2018 le nombre des femmes employées à la RATP avait dépassé la barre des 20 %, et cette proportion ne cesse d’augmenter. Mais on sait que ce n’est pas par sens de l’égalité hommes/femmes qu’elle le fait. Même quand elles sont recrutées, les femmes restent dans l’ensemble moins bien payées que les hommes. Il faut compter de 300 à 400 euros de moins par mois (primes exclues) pour effectuer le même travail. C’est même vrai pour la maîtrise, ce qui montre bien que la direction, bien contente de les utiliser contre les autres salariés, maintient à tous les échelons les inégalités. Il n’y a pas de petits profits. Dans tous les cas, à travail égal, salaire égal !