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À partir de lundi, fini les roulements d’équipes, tout le monde revient travailler aux ateliers à temps plein. On va à nouveau se retrouver sur nos postes les uns collés aux autres. On dirait presque que ça y est, le virus a disparu ! Pourtant c’est loin d’être le cas et avec cette politique, la direction pourrait bien augmenter les risques de nouvelles contaminations.
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Douche froide
6 mai 2020 Brèves d’entreprise
Noyé dans les mesurettes, l’encadrement a trouvé bon de limiter le temps sous la douche pour éviter l’effet de vapeur. De plus, l’agent a l’obligation de nettoyer lui-même la douche avant d’y entrer avec un spray nommé Cleaner et non étiqueté. Encore des mesures qui nous isolent mais ne règlent rien. Ce qu’il faut c’est des moyens, il va falloir qu’on les impose.
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Dans la voiture RATP, ne demandez pas dans quelle direction aller, on vous répondra qu’il faut tourner tout droit au prochain croisement ! Rien n’est clair, tout est flou, circulez. Tout se règle au scotch et marquage au sol. Mais quand un couloir ne fait pas un mètre de large, il n’y a pas un mètre de séparation entre chaque file. Merci à la direction de nous expliquer comment on fait pour ne pas se percuter au quotidien. Mais pour le virus en revanche on n’est pas garanti de ne pas le rencontrer.
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À l’atelier de Saint Ouen, surprise dans les vestiaires cette semaine ! Lundi soir et mardi matin des membres de l’encadrement ont débarqué dans nos espaces. Pourtant un panneau y explicite clairement qu’il faut y limiter notre présence et établir un roulement pour respecter les mesures barrière. Mais pourquoi ne pas y ajouter quelques personnes ? La direction met ses yeux partout, quand bien même ça contrevient aux mesures sanitaires…
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Retournement de vest-iaire
6 mai 2020 Brèves d’entreprise
Deuxième surprise, la plupart des casiers ont été déplacés pendant notre absence, pour faire un test. Résultat, des casiers beaucoup plus resserrés avec les bancs au milieu empêchant les portes de s’ouvrir. Ils ont ensuite été replacés en « îlots » de 4/5 casiers pendant la journée. Si le résultat semble plus approprié, ces tests ont été effectués toujours sans demander notre accord ou nous prévenir ! Il nous arrive de laisser des affaires personnelles dans nos casiers... personnels ! Cosmétiques, vaisselle, tablettes, téléphones, papiers s’y trouvent parfois. Heureusement pas cette fois.
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Dans les cantines on mange désormais séparés d’un mètre les uns des autres. On est là pour bosser pas pour discuter ! De toute façon, pas le temps de parler, quand on mange en 15 minutes pour s’assurer que le roulement puisse se faire dans le réfectoire.
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Pour préparer les commissions de classement, certains cadres se permettent tout, y compris des pratiques illégales comme en atteste un fichier du directeur du dépôt de bus de Bord-de-Marne/Bussy. Il est le dernier en date mais sûrement pas le premier à bloquer des avancées de carrière pour participation à la grève, arrêt maladie, état de grossesse, restriction médicale ou convenance personnelle. Un vrai flicage !
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Les directions de la RATP et IDFM semblent avoir du mal à trouver des solutions pour assurer la mise en place de mesures sanitaires sérieuses dans les transports. En revanche, elles ont les idées claires quand il s’agit de verbaliser. Pécresse prévoit ainsi l’intervention de policiers, mais aussi d’habiliter les agents de la sureté RATP à mettre des PV. Il faut dire qu’à 135 euros l’amende, ça rapporte !
Mots-clés : RATP
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Avec le déconfinement, une bonne partie des 12 millions d’usagers quotidiens vont reprendre les transports parisiens. Avec un tel afflux de passagers et un service limité à 70 % de roulement, les bus, stations et trains risquent d’être rapidement engorgés. Heureusement, Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France mobilités, a trouvé la solution : réquisitionner des policiers … mais aussi la Croix-Rouge et des secouristes ; les premiers pour verbaliser ceux qui n’auraient pas de masque, les seconds pour contrôler les flux. C’est ce qu’on appelle assumer : la répression et le pognon avant la protection sanitaire. Pour Pécresse, mieux vaut punir que guérir !
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Si ton cercle amical te manquait, la RATP te propose de te rapprocher d’un nouveau cercle… auto-collant. Voilà à quoi se résume l’absurdité du plan de déconfinement de la direction. Le plan prévoit que les transports ne devraient fonctionner que de 10 à 20 % de leur capacité en raison de la distanciation sociale. Pour la faire respecter, il y aura des millions de stickers collés. De quoi nous rappeler surtout l’hypocrisie de la RATP et du gouvernement, qui prétendent tout faire pour respecter les mesures sanitaires, alors même qu’ils contraignent des millions de salariés à s’entasser dans les bus et les trains pour aller au boulot.
Mots-clés : RATP
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La RATP a eu une idée lumineuse pour appliquer cette fameuse (et impossible !) « distanciation sociale » dans les bus et les métros : condamner un siège sur deux. Même en suivant leur logique, on se retrouve avec des centaines d’usagers assis au même endroit, mais pas au même moment ! Le gouvernement et la direction déballent leur comm’, nous déballerons notre droit de retrait si notre sécurité et celle de nos usagers n’est pas assurée.
Mots-clés : RATP
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Les attaques pleuvent à la SNCF. Les cheminots, au chômage partiel financé par l’État jusque-là, se sont déjà vu imposer un sixième jour de congé. Mais cela n’est pas suffisant aux yeux de Jean-Pierre Farandou. Quand les profits baissent, quoi de plus « logique » que de le faire payer aux salariés ? Le PDG de la SNCF a annoncé que « si la reprise est lente […], il ne sera pas anormal et illogique d’ajuster le niveau d’emploi au volume d’activité ». Après avoir contraint les agents à aller bosser sans protections suffisantes pendant l’épidémie, la direction s’apprête à faire un plan de licenciement. Pour les patrons, remercier n’est-il pas un synonyme de licencier ?
Mots-clés : SNCF