Nouvelle illustration de la maxime « protégeons l’environnement et faisons preuve de sobriété énergétique ». Réuni à Phnom Penh, au Cambodge, le Conseil olympique d’Asie a décidé, à l’unanimité, d’attribuer les Jeux asiatiques olympiques d’hiver de 2029… à l’Arabie saoudite. Ils auront lieu à Trojena, dans une région montagneuse et désertique, non loin de la mer Rouge. Les installations, qui devraient être achevées en 2026, comprendront des pistes de ski ouvertes toute l’année, un lac artificiel d’eau douce, des chalets, des manoirs et des hôtels de luxe. Elles feront partie d’un projet immobilier de plusieurs centaines de milliards d’euros. Or, dans cette région, la température ne descend jamais en dessous de zéro degré et les précipitations sont faibles, voire inexistantes. Comme ces jeux comprendront des compétitions de ski, de snowboard, de hockey sur glace et de patinage artistique, il faudra fabriquer des centaines de milliers, voire des millions, de tonnes de neige et glace artificielles. Un coût écologique astronomique sur lequel s’assoient allègrement les instances olympiques.
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