Une courte majorité de 186 députés contre 181 avait voté le 26 juillet une augmentation des retraites de base de 5,5 % pour l’année 2022 contre l’avis du gouvernement qui ne prévoyait que 5,1 %, soit 0,4 % de différence. Ce qui aurait fait une rallonge de 4 euros par mois pour une retraite de base de 1000 euros. Cette mini-miette a pourtant suffi aux dirigeants de la NUPES comme à Le Pen (qui l’avait votée) pour crier victoire. Mais le gouvernement ne l’a pas entendu de cette oreille. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, il a rameuté quelques députés de droite, moyennant peut-être un deal quelconque, et exigé un nouveau vote. Celui-ci a donc annulé cette rallonge dérisoire. Plus mesquin, tu meurs.
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