Dans l’émission diffusée sur RTL, Ils refont la France, spécial enfants, Emmanuel Macron était intervenu pour répondre aux questions de six bambins, histoire de montrer qu’il est resté très simple et accessible au jeune public. Pour ne pas être en reste le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, se sont rendus dans une école du troisième arrondissement de Marseille pour annoncer la participation de l’État au plan de rénovation de 174 établissements scolaires vétustes de la seconde ville de France. Et, à cette occasion, ils se sont fait filmer sur les réseaux sociaux en train de chanter en chœur Vive le vent avec les enfants. Certains se demandent s’il ne s’agissait pas là d’une référence limpide au programme électoral du futur candidat Macron. En fait c’est bien possible.
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Brèves
Jeudi 23 décembre 2021 [Choix de date]
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Les Libyens devaient participer ce 24 décembre à la première élection présidentielle de leur histoire. Deux jours seulement avant le scrutin, les autorités ont confirmé qu’il n’aurait pas lieu. Et pour cause. Il n’y a eu aucune campagne électorale et l’immense majorité des Libyens n’ont aucune idée des programmes des candidats, si tant est qu’ils aient eu des programmes. Car des pouvoirs rivaux, et fortement armés, opposent toujours l’est et l’ouest du pays. Homme fort de l’Est, le maréchal Khalifa Haftar était parmi les principales figures en lice dans cette présidentielle. Le Premier ministre actuel, l’homme d’affaires Abdelhamid Dbeibah, était également candidat alors que le fils cadet du dictateur déchu, Seif al-Islam Khadhafi, soutenu par la Russie, avait vu lui sa candidature rejetée, ce qui avait provoqué un fort mécontentement parmi ses partisans. Et à supposer même que l’élection ait pris place, les contentieux électoraux se seraient sans doute réglés dans les rues à coups de kalachnikov. Chaque camp se rejette donc la responsabilité de la situation et la Haute Commission électorale a avancé une nouvelle date, le 24 janvier prochain, en espérant qu’il n’y ait pas d’ici là une reprise des violences. On peut toujours rêver.
Mots-clés : Libye
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Comme on le sait le gouvernement social-démocrate a décidé de se débarrasser de tous les migrants, exilés et autres réfugiés qui se trouvent dans le pays, en les envoyant notamment au Kosovo. Sur la même lancée, il a décidé de considérer la Syrie comme un « pays sûr ». Il a donc privé les réfugiés politiques syriens de leur statut et commencé à les renvoyer de force chez eux. Et le résultat est éloquent. Selon Amnesty International sur 66 réfugiés déjà rentrés, 5 dont décédés en détention, 17 ont disparu sans laisser de trace et 14 ont été victimes de violences sexuelles. Autant de drames qui n’empêchent nullement la gauche danoise au pouvoir de poursuivre sa politique xénophobe.
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Le « Pilier de la honte », une statue rendant hommage aux victimes de répression de la place Tiananmen, à Pékin, le 4 juin 1989, a été déboulonnée, jeudi 23 décembre, du campus universitaire sur décision de la direction de l’université qui a cédé aux pressions de Pékin, relayées par le gouvernement local. Depuis 1997, année de l’installation de cette sculpture de huit mètres de haut représentant un enchevêtrement de 50 corps déformés par la douleur, les étudiants la nettoyaient pour honorer les victimes de la répression. C’était le seul endroit en Chine où cette commémoration était tolérée. Les autorités avaient interdit les deux dernières veillées prenant comme prétextes la pandémie et des questions de sécurité. Dans le même temps, Jimmy Lai, propriétaire du journal aujourd’hui fermé Apple Daily, l’ancienne journaliste Gwyneth Ho et l’avocate des droits humains Chow Hang-tung, déjà emprisonnés, ont été reconnus coupables le même jour d’incitation et de participation le 4 juin 2020 à un rassemblement illégal d’hommage aux victimes de la répression… qui continue de plus belle.
Mots-clés : Hong Kong
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Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et candidate LR à la présidentielle, effectue un voyage de trois jours à Erevan en compagnie de l’ex-commissaire européen Michel Barnier et du sénateur de Vendée Bruno Retailleau. Elle avait été précédée dans ce petit pays du Caucase par Éric Zemmour, flanqué en la circonstance de Philippe de Villiers. Quant à Macron il avait profité de l’enterrement de Charles Aznavour, en octobre 2018, pour s’afficher aux côtés du président arménien Nikol Pachinian. Il s’agit, à chaque fois, d’un appel du pied à l’électorat catholique conservateur particulièrement sensible, parait-il, au sort des chrétiens d’Orient. Et on profite de l’occasion pour dresser un parallèle entre ceux d’Arménie, cernés par les musulmans d’Azerbaïdjan et de Turquie, et ceux d’ici aux prises avec les immigrés musulmans. Comparaison idiote mais plus c’est gros… Il y a cinq ans, François Fillon avait déjà joué cette carte. Avec le succès que l’on sait.
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Il ne se passe pas une semaine sans que les médias fassent état de problèmes rencontrés par les étudiants dans les résidences universitaires un peu partout dans le pays : chauffage en panne, pas d’eau chaude, humidité, moisissures, installations électriques non conformes, coupures de courant, etc. Et les locataires, en général des étudiants boursiers (60 %) ou étrangers (20 %), se contentent de ce qu’ils ont, faute de mieux et de places ailleurs. Pourtant, en février 2018, Macron avait lancé un plan qui devait se traduire par 60 000 chambres d’étudiant supplémentaires avant la fin de son quinquennat. On en est actuellement à 36 000, donc loin du compte. Les promesses s’envolent, les cafards et les punaises de lit restent.
Mots-clés : Logement
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Le Smic qui, depuis octobre, est de 1 589 euros brut par mois va augmenter de 14 euros brut au 1er janvier, pour atteindre un salaire net de 1 269 euros. Du moins là où il est appliqué. En effet des statistiques du ministère du Travail rappellent que dans 63 % des 171 branches professionnelles du secteur privé, les rémunérations les plus basses sont inférieures au Smic. Donc ceux qui le touchent sont en quelque sorte des veinards. À bas les privilèges !
Mots-clés : Smic