Sans même attendre le dépouillement de la totalité des participations à son « Grand débat », le gouvernement en déduit la nécessité de réduire les dépenses publiques et donc de poursuivre la destruction des services publics.
Il est possible qu’une majorité des participants à ce « débat » y soient favorables, du fait d’une « exaspération fiscale » comme le dit Édouard Philippe, mais cela prouverait seulement que ceux-ci ne sont pas représentatifs de la « France d’en bas », celle des petits salaires, des retraités qui voient leur pouvoir d’achat sans cesse grignoté, des chômeurs, des mal-logés... Tout ceux-là demandent plus de services publics... et une fiscalité moins injuste, en commençant par le retour de l’ISF.
La plupart des Gilets jaunes ont préféré, avec raison, boycotter cette mascarade et n’attendent rien du « Président des riches ».
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