La France n’est pas le seul pays d’Europe où la politique anti-ouvrière des gouvernements européens est mise en cause dans la rue.
En Hongrie, fort de sa réélection triomphale en mai dernier, le Premier ministre Victor Orban a cru pouvoir faire passer sans problème une loi qualifiée d’« esclavagiste » puisqu’elle autorise les patrons à imposer jusqu’à 400 heures supplémentaires... payables jusqu’à 3 ans après ! Les Hongrois manifestent aussi contre la mise en place d’une justice spéciale, à la botte du gouvernement, pour traiter les affaires de corruption, de droit d’asile et de marchés publics.
En Serbie, c’est l’autoritarisme du gouvernement d’Aleksandar Vucic qui est la cible de milliers de personnes depuis cinq samedis déjà. À coups de sifflets et de klaxons, la mobilisation dénonce une agression contre un opposant dont se serait rendue coupable le parti du président, mais aussi le musellement des médias via leur rachat par des proches du pouvoir. Ils étaient 25 000 le 29 décembre et on a même vu des gilets jaunes dans la manif !
Comme quoi, une Europe des travailleurs est possible et se construira dans les rues !