La philo, ok, mais sans débat SVP
2 février 2015 Brève
Une suspension de quatre mois et l’ouverture d’une enquête pour « apologie d’actes de terrorisme »… c’est ce qui frappe un professeur de philosophie de Poitiers pour avoir organisé des débats en classe sur les attentats de janvier, à la demande des élèves.
Un rassemblement de soutien a eu lieu où ses élèves, nombreux, ont pu dire leur incompréhension, et ses collègues ont lancé un préavis de grève pour le jeudi 5 février. Malgré ces réactions solidaires, le rectorat et la police persistent. À croire qu’ils sont à court de cibles sur qui taper, ces intégristes d’une république où discuter serait un crime.