Samedi 1er décembre, les Gilets jaunes ont une nouvelle fois manifesté dans tout le pays, s’en prenant aux symboles de l’État, affrontant les flics et semant la pagaille dans les beaux quartiers. « Je n’accepterai jamais la violence », a déclaré Macron. Mais de quel côté vient la violence ? De ceux qui se soulèvent contre la vie chère ? Ou bien du gouvernement, dont la seule réponse aux Gilets jaunes est de leur envoyer la police ?
Macron multiplie les provocations. D’une part, il « refuse de changer de cap ». Pas de baisse des taxes indirectes, pas d’augmentation du Smic ni des retraites. Pour le ministre François de Rugy, « on ne peut pas demander la baisse des taxes et la hausse des investissements dans les services publics ».