Agacé par une résolution du parlement européen qui protestait, très timidement, contre les mesures répressives «  disproportionnées  » (!) prises contre les Kurdes et tous les opposants, le président turc Erdogan a menacé d’ouvrir ses frontières et de laisser les réfugiés tenter leur chance en Europe.

Hollande et Merkel se sont indignés d’un tel chantage, eux qui avaient marchandé avec la Turquie, en échange de quelques milliards et de la promesse de fermer les yeux sur les exactions d’un régime qui se transforme en dictature, pour qu’elle bloque les réfugiés dans des camps.

Nous, la seule chose qui ne nous indigne pas serait que la Turquie laisse enfin aux réfugiés la liberté de circulation. Y compris celle de venir en France, où ce serait la moindre des choses de les accueillir.