Neuf personnes ont été tuées à Khartoum, la capitale, où des dizaines de milliers de Soudanais défilaient dans les rues en criant « le peuple veut la chute du général Abdel Fattah al-Burhan », l’auteur du putsch qui a plongé en octobre le pays dans la violence et une grave crise économique. Chaque semaine, depuis des mois, les Soudanais manifestent pour réclamer que le pouvoir soit rendu aux civils, mais jeudi a été la journée la plus meurtrière et l’une de celle qui a le plus mobilisé. Et malgré la répression, la population continue de montrer son hostilité au pouvoir militaire.