Lors d’un déplacement à Gaillac, le président de la République avait été vivement interpellé par une lycéenne au sujet de deux ministres accusés de viol. « Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi ? » Macron avait alors invoqué la présomption d’innocence. Mais, quelques heures plus tard, les gendarmes débarquaient dans le lycée de la jeune fille et la sermonnaient sur son attitude. Une manœuvre d’intimidation qui a soulevé un tollé sur place. Finalement la gendarmerie s’est excusée affirmant qu’il s’agissait d’une simple audition de routine. Bref, lorsque Macron dialogue « librement » avec les citoyens mieux vaut se méfier de la suite.