Telle est la réponse du rectorat à un conflit ouvert avec leur directrice. Leur faute ? Avoir alerté à maintes reprises des dysfonctionnements causés par la chasse aux sorcières qu’elle a mise en place pour s’imposer face à une équipe soudée et syndiquée : rétention d’informations, non accès au matériel et aux locaux, non respect des décisions collégiales, interdiction de sorties. Elle est allée jusqu’à vouloir monter les élèves et les parents contre eux (pas de bol, ces derniers reconnaissent leurs compétences pédagogiques) et même les calomnier dans un article d’une revue d’extrême-droite sur le « gauchisme à l’école ». Une occasion toute trouvée par le rectorat pour éclater une équipe un peu trop politisée et qui, face aux abus de pouvoir, ne se laisse pas faire... et ne se laissera pas faire !