Au cours d’une conférence de presse tenue à Alger, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a dénoncé la répression et les atteintes aux libertés. Elle a rappelé la multiplication des arrestations et des interpellations de jeunes qui avaient participé aux manifestations du Hirak. Elle a souligné le fait que « la gratuité de l’enseignement et de la santé était juste formelle », pointant qu’à cause du manque de moyens, notamment de médecins, d’infirmiers et d’autres raisons telles que la pénurie des médicaments dans le secteur public, beaucoup « étaient obligés de s’orienter vers le privé pour se soigner ». Enfin elle a constaté le délabrement de l’administration, notamment communale, et réclamé l’augmentation des salaires et des pensions. Et de conclure : « L’espoir né avec la révolution populaire s’est évaporé. »