La « Lettre aux Français », par laquelle Emmanuel Macron avait annoncé sa candidature pour un second mandat, a disparu vendredi 11 mars de son compte Twitter, après un rappel à l’ordre de la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale. Cette dernière estimait « qu’un tel message se rattache à la propagande électorale et que, compte tenu des caractéristiques de l’utilisation de ce compte Twitter, utilisé de longue date et de façon prépondérante pour relayer des messages afférents à l’exercice de ses fonctions de Président de la République, il est préférable de ne pas utiliser ce compte pour y diffuser de tels messages. » Macron s’est aussitôt exécuté en le faisant largement savoir. Mais tout cela est de la poudre aux yeux. Car, au quotidien, il utilise largement ses collaborateurs et les moyens considérables dont il dispose (payés par le contribuable) grâce à sa fonction présidentielle pour faire campagne. Et la tape sur les doigts que lui a donnée l’auguste Commission l’arrange plutôt en lui permettant de se présenter comme un candidat ordinaire. Au niveau de l’esbroufe, c’est quand même un peu gros.