Apple est devenu au début du mois la première entreprise américaine – et mondiale – à atteindre la barre symbolique des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière (2 646 milliards d’euros). Déjà, début août 2018, elle était la première entreprise à passer le cap de 1 000 milliards de dollars (882 milliards d’euros). Puis Apple a, en deux ans, franchi la barre des 2 000 milliards (1 764 milliards d’euros), et seize mois plus tard celle des 3 000 milliards. Par comparaison, en France, le produit intérieur brut avoisine les 2 500 milliards d’euros. La petite entreprise de Steve Jobs ne connait donc pas la crise et profite à plein de la pandémie. Mais qu’une telle richesse amassée pour le seul profit de quelques-uns voisine avec des pans entiers de la planète où la population meurt encore de faim et de maladies que la médecine sait traiter est le symptôme d’un monde malade du capitalisme.