États-Unis : « le droit de la guerre » à bon dos
dimanche 7 novembre 2021
Un porte-parole du Pentagone a déclaré que la frappe aérienne américaine qui avait tué, le 29 août dernier à Kaboul, en Afghanistan, dix civils dont sept enfants ne présentait « aucune violation de la loi, y compris du droit de la guerre ». Bien sûr il y a eu quelques erreurs d’exécutions combinées à des ruptures dans la communication, pour lesquelles le ministère de la Défense s’est excusé, mais au demeurant rien de dramatique. Pas de quoi en faire un plat. Tuer des civils et des enfants ne pose pas de problème si c’est conforme « au droit de la guerre », une notion élastique que chaque belligérant interprète à sa façon pour justifier ses massacres et ses crimes. Mais, pour Washington, l’honneur est sauf.