Après deux mois de gestation, Macron a lancé son plan d’investissement de 30 milliards d’euros à destination du patronat. Il s’agirait de financer « en même temps » les « investissements de rupture » et l’industrialisation.

Les subventions vont surtout à la vieille industrie, du nucléaire à l’automobile, en passant par les trusts pharmaceutiques, bref aux vieux poids-lourds du CAC 40 en guise de « filières d’avenir » promises. Il n’y a rien de neuf.

Une nouvelle manne pour le patronat dans la lignée des précédentes : après la crise de 2008, Sarkozy avait lancé son « programme d’investissement d’avenir », renouvelé à trois reprises par ses successeurs ; Macron y avait ajouté un « grand plan d’investissement » en 2017, puis un « fonds d’investissement » en 2019, et enfin le « plan de relance » de 100 milliards en 2020.

Cette fois encore, les travailleurs ont peu de chances d’en voir la couleur.