Selon l’Unicef, l’agence de l’ONU de défense des enfants, presque la moitié des 2,2 milliards d’enfants de moins de 18 ans que compte la planète serait exposée à des « risques très élevés » dus à la crise climatique et à la pollution. Ces risques résultent notamment des vagues de chaleur, des inondations, des cyclones, des maladies, de la sécheresse prolongée et de la pollution de l’air. Un milliard de ces enfants vit dans 33 pays qui sont exposés simultanément à trois ou quatre de ces risques, notamment l’Inde, le Nigeria, les Philippines et la plus grande partie de l’Afrique subsaharienne. Pour Henrietta Fore, directrice exécutive de l’Unicef, « pour la première fois un rapport donne une image complète de la vulnérabilité des enfants au changement climatique et cette image est vraiment terrible ». Et elle espère que la Cop26, le prochain sommet sur le climat qui se tiendra à Glasgow en novembre prochain, changera les choses.

Elle risque d’être déçue.