On s’y perd. Depuis 2012, Sarkozy s’est vu impliqué de près ou de loin dans pas moins de douze affaires judiciaires. Dans celle dite Bygmalion de dépassement des comptes de campagnes de 2012, les procureurs viennent de requérir un an dont 6 mois fermes. S’il était jugé coupable, cela viendrait s’ajouter aux trois ans dont un ferme dans sa condamnation dans l’affaire des écoutes il y a quelques mois.

Bien sûr, Sarkozy ferait aussi appel. Et il aurait encore droit à l’aide de son ami le milliardaire Martin Bouygues pour lui offrir 20 minutes au 20 heures de TF1, où il pourrait expliquer que les juges s’acharnent sur lui, et étaler ses contre-vérités.