Surfant sur le fait que l’on n’a jamais autant consommé de pâtes dans l’Hexagone pendant les deux confinements, deux géants «  français » du secteur, Panzani et Lustucru, s’apprêtent à une foire d’empoigne, l’un essayant d’avaler l’autre. «  Français  » est tout relatif d’ailleurs, car le premier est une filiale du géant espagnol de l’agro-alimentaire Ebro-Foods et le second a demandé dans cette bataille l’assistance du britannique CVC Capital Partners Ltd., l’un des dix plus grands fonds de capital-investissement au monde basé… au Luxembourg. En jeu : un marché annuel de 593 000 tonnes de coquillettes, spaghettis et autres lasagnes. En perspective : un combat de coqs… en pâtes.