À l’issue du sommet du G5 Sahel qui réunissait les 15 et 16 février les chefs d’État du Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso et Mauritanie et des représentants de la France et de l’Union européenne, Macron a annoncé le maintien de la présence militaire française au Sahel. Il a vanté les prétendus succès de l’opération Barkhane dans la lutte contre le terrorisme. Mais bien loin de « sauver le Sahel » comme le prétend Macron, les populations civiles sont au contraire victimes de l’armée française et de celles de ses alliés du G5 : selon les associations de défense des droits humains, en 2020 au Sahel, plus de civils ont été tués par des forces de sécurité que par des groupes terroristes. Ce n’est pas la paix que la Françafrique s’efforce de faire régner au Sahel, mais la défense de ses intérêts.