À Kénitra, au Maroc, 2 500 ouvriers fabriquent la Peugeot 208. Salaires de base de misère (240 euros mensuels), primes pas toujours versées, heures sup’ et jours fériés travaillés imposés… Des vêtements à l’organisation des postes, en passant par l’attitude de la hiérarchie, les conditions de travail sont déplorables. Alors la semaine dernière, la colère l’a emporté et la grève a éclaté.

Souhaitons la victoire de nos camarades de l’autre côté de la Méditerranée : elle serait pour nous, ici, un point d’appui pour nos propres luttes.