La crise sanitaire fait exploser les inégalités et sert de prétexte à de nombreux coups bas. Au travail, ce sont les licenciements, la pression sur les salaires, le manque d’effectif. La pauvreté progresse autour de nous, chez les étudiants mais aussi dans de nombreuses familles ouvrières. La fortune des plus riches, elle, a déjà retrouvé son niveau d’avant crise, quand elle ne l’a pas dépassé. Bernard Arnaud, par exemple, a vu sa fortune augmenter de 41 % entre mars et décembre 2020, soit un bond de 44 milliards d’euros !

Alors, face aux discours du gouvernement et du patronat qui nous somment de faire des efforts pour payer la crise économique, nous allons devoir réagir collectivement. La journée de grève interpro et intersyndicale du 4 février est une des occasions dont nous pouvons nous saisir pour riposter.