Le président libanais Aoun a détourné une partie de l’aide humanitaire destinée aux sinistrés après l’explosion qui a dévasté Beyrouth, afin de s’assurer de la loyauté de sa garde rapprochée.

Pour garantir la stabilité du régime mafieux, le gouvernement libanais peut aussi compter sur l’appui de l’État français, qui continue de lui fournir le matériel militaire (lacrymos, flashballs) à l’encontre des manifestants.