Convergences révolutionnaires

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Orsay (Essonne) : même dans ce maillon faible...

mardi 25 avril 2006

20 personnes à la première AG (Orsay, c’est 14 000 étudiants en sciences dans la plus grande fac de France... en étendue, et pas un seul militant de l’UNEF), 8 à la première manif ! Et jusque fin février, les AG ne dépasseront pas 80... dont la moitié de personnels de la fac.

Le souffle va venir de l’IUT, situé à l’extérieur du campus, lorsque 400 étudiants votent la grève et le blocage. Nous formons enfin un cortège dynamique, à 200, dans la manifestation parisienne du 7 mars.

Le surlendemain, conscients de leur isolement et cherchant du soutien, les étudiants de l’IUT viennent à une grosse centaine débrayer des amphis de la fac. Dans la foulée se tient notre plus grosse AG (à 450 dont environ 150 de l’IUT) suivie d’une manif à environ 200 sur le campus, dont une cinquantaine se rend ensuite au lycée Blaise Pascal d’Orsay pour s’adresser aux lycéens. À partir de là, l’effectif des AG descend progressivement de 150 à un peu moins d’une centaine sur la fin du mouvement. Par contre, les cortèges communs avec l’IUT et les lycées du coin regroupent jusqu’à 800 manifestants sur Paris.

Mais les étudiants en Staps (sports), pourtant présents sur la fac et très mobilisés sur leurs revendications spécifiques (plusieurs centaines en AG) ne se joindront jamais au mouvement !

À la manif du 16 mars, on croise des lycéens de l’Essouriau, des Ulis. Dans cette ville cité à quelques kilomètres de la fac, ils se font gazer et matraquer par la police dès qu’ils sortent en cortège. Ils auront du mal à s’organiser au long du mouvement. Pourtant avec eux, ceux du lycée (assez bourgeois au contraire) d’Orsay qui le bloquent certains jours et l’IUT, nous réussirons, dans la semaine du 28 mars au 4 avril, quelques blocages de gares et de routes, toujours bien accueillis.

Après la manif du 4 avril, les vacances arrivant, la faible mobilisation sur la fac retombe complètement. À quelques dizaines, une distribution de tracts est organisée avec l’IUT en direction des salariés du CEA de Saclay, où des contacts ont été pris avec des syndicalistes. Mais le jour même, la dernière AG, commune à la fac, à l’IUT et à trois lycées du coin, ne rassemble pas 100 personnes.

Mots-clés CPE , Politique , Université