Depuis quelques semaines, les annonces de suppressions de postes se multiplient en Europe, où près de 20 000 emplois sont menacés. Volkswagen annonce 7 000 emplois à supprimer (en plus des 30 000 annoncés en 2016), il a aussi Ford (5 000 en Allemagne, 1 150 au Royaume-Uni, 1 000 en France), Land Rover Jaguar (4 500 au Royaume-Uni), Honda (3 500 au Royaume-Uni), Audi, etc.

La chute du Diesel touche déjà les équipementiers ; le passage au véhicule électrique pourrait menacer des dizaines de milliers d’emplois. Mais le moteur électrique a bon dos, c’est le patronat qui refuse d’embaucher, de maintenir les emplois et de répartir le travail entre tous, pour accroître des profits. Les luttes des ouvriers de toute l’Europe pourraient le leur imposer, à condition qu’elles se coordonnent et ne restent pas isolées de Ford à PSA, de Volkswagen à Honda !