Vendredi dernier à Idlib en Syrie, comme durant les premiers jours de la révolution syrienne, des dizaines de milliers de personnes sont descendues en masse dans les rues pour manifester. Elles dénoncent aussi bien les bombardements meurtriers annonçant l’offensive des armées russe et iranienne, alliées du régime syrien, que la terreur que les groupes jihadistes font régner sur la population.

La chute inévitable d’Idlib aux mains des bourreaux de Bachar Al-Assad mettra probablement un terme à la guerre civile qui dure depuis sept ans. Pour autant, ainsi que le prouvent ces manifestations massives, elle ne mettra pas fin aux immenses espoirs suscités par la révolution en 2011.