Délit de solidarité : l’aide aux migrants reste criminalisée
lundi 9 juillet 2018
Un jugement du Conseil constitutionnel vient de reconnaître un certain droit à venir en aide aux migrants en détresse au nom du principe de fraternité.
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a immédiatement précisé que si des exceptions existent, de manière générale l’aide aux personnes en situation irrégulière doit être condamnée. C’est le cas de Cédric Herrou, paysan de la vallée de la Roya, à la frontière entre la France et l’Italie qui risque la prison pour avoir accueilli et aidé des migrants.
Quant à Macron, il accusait récemment les ONG qui portent secours aux migrants d’être complices des passeurs.
Plus de 1 400 migrants sont encore morts dans la Méditerranée ces six derniers mois.