C’était un moyen de pression contre les grévistes pour la direction de la SNCF : opérer des retenues sur salaire sur les jours de repos compris entre deux séquences de grève… L’entreprise vient d’être condamnée à payer aux grévistes ces jours retenus. Pour beaucoup de cheminots mobilisés, c’est une petite victoire, alors qu’ils vont entamer le 35^e jour de grève… ou plus, pour ceux qui sont partis en reconductible.

Quoi qu’en dise le gouvernement, qui dénonce une grève politique, ou la direction qui ne cesse de répéter que la grève n’a plus lieu d’être après le vote de la loi d’habilitation à l’Assemblée, les cheminots peuvent encore imposer, par la grève, le retrait total de cette réforme.