À Jerada, ville sinistrée depuis la fermeture des mines, deux mineurs « indépendants » sont morts en essayant d’extraire du charbon. Ce fait divers fait écho au pêcheur qui en 2016 avait trouvé la mort en essayant de récupérer sa cargaison de poissons jetée dans un camion-poubelle par la police. Ces deux cas symbolisent le niveau de misère croissante au Maroc où des pauvres prennent les plus grands risques pour survivre. La colère a éclaté et les mobilisations se succèdent malgré l’arrestation des principaux leaders du mouvement par le régime. Vers la grève générale ?