Le 30 janvier est prévue une grève nationale des Ehpad, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, « pour exiger une prise en charge humaine et digne des personnes hébergées ». Pour tenter de calmer le jeu, la ministre de la santé a promis l’injection de 50 millions d’euros. Mais cela permettrait de remplacer seulement un tiers des départs. Une mesurette qui, loin d’atténuer la colère, n’a fait que mettre de l’huile sur le feu. Et pour cause ! Alors que le nombre de pensionnaires ne cesse d’augmenter, celui des salariés, lui, ne fait que diminuer. Un manque d’effectifs chronique synonyme de cadences de travail infernales pour les soignants et de conditions de vie indignes pour les personnes âgées.