« Qu’est-ce qu’on attend ? »
lundi 22 janvier 2018
C’est derrière ce mot d’ordre (Fesh Nestanew en dialecte tunisien) que la contestation contre la loi de Finance 2018 et la vie chère s’est étendue à travers toute la Tunisie. Sept ans après la révolte qui a fait chuter l’ancien président Ben Ali, la population a vu défiler huit chefs de gouvernement, sans constater aucune amélioration tant économique que sociale. Face à la répression du pouvoir qui a fait un mort et des dizaines d’arrestations, les Tunisiens écrivent le deuxième acte de leur révolution.