Travail forcé en Ouzbékistan : la mafia du coton et les profiteurs occidentaux
lundi 4 décembre 2017
Mardi dernier, l’émission Cash Investigation de France 2 dénonçait le scandale du travail forcé dans les champs de coton d’Ouzbékistan, deuxième exportateur mondial. Un million de personnes y sont contraintes chaque année d’aller récolter le coton. Profs et étudiants sont réquisitionnés pour ce travail soi-disant volontaire sous peine de sanctions. Et les journalistes trop curieux reçoivent un avant-goût des méthodes de la police locale.
Une police qui tabasse allègrement les militants locaux des droits de l’homme, voire fait usage de chars contre les manifestants, comme à Andijan en 2005 (500 morts). Cela n’empêche pas les grandes marques du prêt-à-porter comme Zara, Pimkie ou Carrefour d’importer ce coton bon marché, fruit du travail forcé, en dissimulant son origine.