Selon le ministère de la Santé, l’accès à un médecin généraliste est difficile pour 8 % de la population. C’est le cas dans certaines régions rurales, où le manque de médecins est criant ; mais les difficultés d’accès aux soins touchent de plus en plus de zones urbaines, pour les spécialités notamment.

Pourtant, les dernières mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre ces « déserts médicaux » sont bien timides. Pas question d’envisager de mesures contraignantes pour obliger les médecins à couvrir l’ensemble du territoire. Il préfère « faire confiance aux initiatives locales », en particulier pour le développement de maisons médicales, et propose, comme ses prédécesseurs, de poursuivre les incitations financières à l’installation, ou encore de développer la « télémédecine » (les consultations par Internet) !

Rien de nouveau sous le soleil, en somme...