Selon une enquête de l’Association nationale des étudiants en pharmacie, plus de 40 % des étudiantes disent avoir été l’objet de harcèlement sexuel, un étudiant sur deux ayant été en outre victime de remarques sexistes. Ces témoignages de violences sexistes et sexuelles concernent deux fois plus les femmes que les hommes. L’Association a recueilli 2 103 réponses à son enquête, réalisée pendant un mois en décembre dernier. Ces outrages, harcèlements, agressions et viols ont été subis à l’université, dans des stages à l’hôpital ou en officine, par des supérieurs hiérarchiques ou entre étudiants. Le syndicat, soutenu par la Conférence des doyens des facultés de pharmacie, entend faire de la prévention pour mettre fin une telle situation. L’an dernier une enquête semblable en médecine avait montré qu’un tiers des étudiantes avait subi des agressions similaires. Preuve que même les milieux étudiants relativement privilégiés n’échappent pas au fléau du sexisme.
Mots-clés : Droits des femmes