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Vingt ans de guerre au terrorisme ? Ou vingt ans de terrorisme d’État ?

22 septembre 2021 Article Monde

Le 11 septembre 2001, alors que deux avions venaient de percuter les Twin Towers et qu’un autre avion tombait sur le Pentagone (le quatrième manquant sa cible), un émouvant « God Bless America » était lancé en cœur par 150 élus du Congrès américain sur les marches du Capitole. Une réponse aux « Allahu akbar » d’Al-Qaïda. À chacun son dieu.

Quelques jours plus tard, le président Bush (deuxième du nom) clamait que les talibans « livreront les terroristes ou ils partageront leur sort ». Comme dans toute croisade, c’est la population qui allait en payer le prix. La guerre déclenchée en Afghanistan fut bénie par une résolution de l’ONU et menée par une coalition où la France, l’Angleterre, l’Allemagne et une quarantaine d’autres pays (avec des contingents bien moindres) ont prêté main-forte aux USA. Plus de 200 000 Afghans sont morts sous les bombes de la coalition. Plus de deux millions, fuyant la guerre, se sont réfugiés dans les pays voisins, se demandant peut-être quel était le plus sanglant des terrorismes.

Vingt ans après, les talibans sont de retour à Kaboul à la suite d’un accord avec les États-Unis, approuvé lui aussi à l’unanimité par le conseil de sécurité de l’ONU. Sacro-sainte « communauté internationale » !

L’ennemi public numéro un des USA, prétexte de la guerre, Oussama Ben Laden, a fini par être traqué et tué dans un coin reculé du Pakistan, après dix ans d’occupation militaire de l’Afghanistan qu’il avait quitté dès le début de l’offensive. Son exécution avait été suivie en direct de Washington par Obama et rediffusée sur les télévisions mondiales. Il y a tout juste trois semaines, après encore dix ans de guerre, l’un de ses seconds, son ancien chef de la sécurité, s’est pourtant fait filmer, revenant dans la province afghane de Nangarhar à la tête d’un groupe de combattants. Et c’est à une organisation terroriste qui n’existait pas encore à l’époque, l’État islamique (Daech), qu’est attribué l’attentat du 26 août à l’aéroport de Kaboul, au moment où l’on embarquait les derniers ressortissants occidentaux. Voila qui résume le fiasco de ces vingt années de prétendue guerre contre le terrorisme, qui ont fait bien plus de morts innocentes que le terrorisme et créé encore davantage de nouveaux terroristes.

« Tout ça pour rien », ont écrit ces derniers jours maints commentateurs. On pourrait s’étonner d’un tel entêtement de l’armée américaine en Afghanistan pour un fiasco annoncé si l’on oubliait que Ben Laden et le terrorisme n’étaient qu’un prétexte, que l’émotion soulevée aux USA par les attentats du 11 septembre avait été l’occasion saisie par les dirigeants américains pour lancer les États-Unis dans une escalade guerrière comme ils n’en avaient pas connue depuis la fin de la guerre du Vietnam, pour s’assurer un contrôle du Moyen-Orient que la chute en 1979 d’un de leurs piliers dans la région, le régime du Shah en Iran, avait affaibli. La fin de l’URSS depuis 1991 semblait leur laisser les mains libres. La guerre de 1991 contre Saddam Hussein n’avait été qu’un coup de semonce inachevé. Si bien que l’invasion de l’Afghanistan à partir de décembre 2001 était le prélude d’une deuxième manche, aux intérêts économiques bien plus importants, la guerre en Irak, la seconde puissance pétrolière du Moyen-Orient après l’Arabie saoudite (depuis que l’embargo imposé par les USA sur l’Iran en avait fait chuter la production), entamée deux ans plus tard, en 2003. (Lire à ce sujet notre article Le jeu de l’impérialisme américain au Moyen Orient).

Mais pour en revenir au terrorisme lui-même et rappeler la responsabilité des grandes puissances dans son développement, directement lié à leur pillage des pays pauvres et leurs guerres pour la domination de la planète, il faut revenir un peu plus en arrière.

1980-2000 : du financement du djihadisme au retournement de Ben Laden contre ses mentors

Ben Laden, l’organisateur en chef des attentats du 11 septembre, avait fait ses premières armes lors de la guerre d’Afghanistan précédente, celle menée par l’URSS de 1979 à 1989. Si les États-Unis n’étaient pas fâchés de voir l’URSS faire la police dans ce pays alors que leur principal soutien dans la région, le régime du Shah en Iran, venait de s’effondrer, ils en profitaient aussi pour tenter d’affaiblir leur grand rival de l’époque en finançant la résistance contre l’URSS, c’est-à-dire tous les seigneurs de guerre locaux d’Afghanistan et leurs milices se réclamant de la tradition et de la religion. La très réactionnaire monarchie d’Arabie saoudite y allait également de ses finances, et les aides transitaient par le Pakistan et ses services secrets militaires, l’ISI. Cette guerre de djihadistes afghans contre « le communisme impie » allait attirer quelques milliers de combattants venus de divers pays arabes, essentiellement financés par l’Arabie saoudite et quelques ONG wahhabites (l’intégrisme religieux officiel du régime saoudien). Parmi eux, 6 000 Saoudiens, 4 000 Égyptiens, 1 000 Yéménites, 2 000 Algériens [1]. Pour les encadrer, le prince Faysal Al Turky, chef des services secrets saoudiens, a trouvé son homme en ce Ben Laden, fils d’un riche entrepreneur du pays, proche de la famille royale.

Avec le retrait des troupes russes d’Afghanistan, en 1989, les volontaires venus de l’étranger sont rentrés chez eux, pendant que les diverses bandes armées afghanes, le Parti de l’Islam d’Afghanistan de Gulbuddin Hekmatyar (premier ministre en 1993-1994), le Groupe islamique d’Afghanistan du commandant Massoud, (ministre de la Défense de 1992 à 1996) et quelques autres se disputaient le pouvoir. Ben Laden rentrait en Arabie saoudite avec ses partisans et un trésor de guerre pour ses activités futures. Sa rupture avec les USA est venue d’une autre guerre, celle de Bush père, lorsqu’en 1991 les USA et leurs alliés occidentaux ont débarqué plus d’un demi-million de soldats en Arabie saoudite et lancé une première guerre contre l’Irak, et que Ben Laden, ralliant une partie de l’opposition à la famille régnante, a reproché au souverain saoudien d’avoir accueilli sur sa terre (sainte !) des troupes d’infidèles. Après un séjour au Soudan, où son mouvement, désormais Al-Qaïda, aurait compté alors plusieurs milliers de moudjahidines [2], Ben Laden retourna se réfugier en Afghanistan (d’où il organisa les attentats du 11 septembre), après qu’un nouveau mouvement, les talibans, créé encore avec l’aide des services secrets pakistanais, s’y soit imposé au pouvoir à la grande satisfaction des Américains qui y voyaient une dictature à même de mettre fin au chaos, si préjudiciable aux éventuels projets économiques dans le pays.

Une nébuleuse de groupes armés que les interventions militaires et la misère développent

Le développement d’Al-Qaïda comme réseau implanté dans plusieurs pays, ne fut pas la seule retombée du soutien des grandes puissances occidentales au djihadisme des années 1980. En 1990-1991, on pouvait voir dans les rues d’Alger et aux meetings électoraux du FIS (Front islamique du salut) parader, en tenue afghane, des anciens combattants (vrais ou faux) de la guerre contre les troupes russes. Des courants politiques islamistes en Algérie s’étaient développés dans les années précédentes. Ils avaient, à la fin des années 1980, trouvé des recrues parmi la jeunesse déshéritée, poussée à bout par l’appauvrissement dû aux politiques d’austérité qu’imposaient les créanciers du pays et qui avait provoqué la révolte d’octobre 1988. Ils allaient remporter une victoire électorale en 1991. Mais ce sont en partie d’anciens combattants d’Afghanistan qui ont constitué les cadres militaires des groupes islamistes qui ont rivalisé avec l’armée pendant la « décennie noire » des années 1990. Par exemple l’Algérien Moktar Belmoktar qu’on retrouva bien plus tard chef de l’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et qui s’est notamment rendu célèbre pour avoir organisé la prise d’otages dans la base pétrolière d’In Amenas en 2013, était un ancien d’Afghanistan, dirigeant une brigade du GIA (Groupe islamique armé) dans la guerre civile algérienne des années 1990. Parti ensuite avec sa troupe au Sahel, il s’est allié au mouvement nationaliste Touareg et au Mujuao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) dans l’attaque du nord du Mali en 2012, contre laquelle la France, pour sauver un régime malien à sa solde, a lancé son opération Serval, devenue depuis Barkhane.

2006 : Daech, un monstre sorti de la guerre américaine en Irak

C’est la guerre et l’occupation militaire de l’Irak, entreprises en 2003 sous un prétexte totalement mensonger (les prétendus liens avec Al-Qaïda et les armes de destruction massive de Saddam Hussein) qui ont créé Daech.

Au-delà de son intérêt stratégique, l’Afghanistan situé aux confins du Moyen-Orient arabe et des ex-républiques du sud de l’URSS, était loin de représenter un enjeu économique pour les Américains dans la région. Même si le pays n’était pas dépourvu d’intérêts. À commencer par le projet d’un pipeline de 1 600 km de long dont la compagnie américaine Unocal avait négocié le tracé et chantier, au début des années 1990, et qui devait permettre d’éviter la Russie et de contourner l’Iran dans l’acheminement du gaz du Turkménistan, d’offrir une voie directe vers le port de Karachi au Pakistan, avec des prolongements terrestres possibles vers l’Inde. L’insécurité de l’Afghanistan, que l’occupation militaire américaine n’a fait qu’aggraver, a renvoyé aux calendes grecques la réalisation du projet… Jusqu’à ce qu’en 2018, lors des premières négociations avec les talibans, ceux-ci, en pleine guerre et alors qu’ils n’étaient encore que des « terroristes » faisant la loi dans des provinces du sud, s’engageaient à assurer la sécurité du pipe-line. Tiens donc, qui sait si les USA, tout en préparant leurs valises, ne s’étaient pas ménagé quelques affaires ? À moins qu’ils ne se les fassent souffler, comme on voit déjà la concurrence lorgner sur quelques ressources minérales du pays (lithium par exemple) de peu d’intérêt en 2001 mais qui en prennent avec le temps. On verra.

L’enjeu du contrôle de l’Irak était évidemment bien supérieur. Et il est à noter que dès les premiers mois de l’occupation du pays, et même lors de l’avancée des armées, la sécurisation par les troupes américaines ou britanniques des principaux sites pétroliers a été l’une de leurs préoccupations majeures. Il fallait les remettre en route au plus vite. Les deux principaux alliés de la coalition, USA et Grande-Bretagne, ont aussi partagé entre leurs entreprises du bâtiment les contrats de reconstruction des villes qu’ils venaient de détruire.

Sur le plan politique, les affaires étaient moins simples. Les nouveaux maitres de l’Irak s’étaient empressés de détruire l’appareil d’État, de licencier l’armée irakienne, et de faire pendre le vaincu, Saddam Hussein, en mondiovision (mieux que les exécutions publiques du Moyen Âge !). Pendant les premières années, les autorités d’occupation avaient tenté de s’appuyer sur les divers clans, les milices créées par les potentats locaux, pour constituer un gouvernement du pays. En vain, avant d’être contraintes de se rabattre sur les chefs de la communauté chiite du pays (population majoritaire) et leurs propres milices. Ce sont des chefs délaissés de coteries locales du nord du pays (sunnites) qui alors ont été à l’origine de la création, en 2006, de l’État islamique (Daech), auquel la répression exercée par le régime mis en place à Badgad (avec l’aide des Américains) a fourni des troupes. Sur les dix-sept chefs de l’armée de Daech, quatorze étaient d’anciens hauts gradés de l’armée de Saddam Hussein, licenciés.

Après 2011, la guerre en Syrie et les jeux ambigus et criminels qu’y ont joué les grandes puissances et leurs alliés régionaux (Turquie, Arabie saoudite, Qatar) ont permis aux chefs de Daech de se tailler pendant quelques années un fief dans ce pays, où ils régnaient par la terreur, comme ils le faisaient dans les régions de Mossoul et Kirkouk en Irak avant d’en être délogés. Vaincu sur ces terrains, mais non disparu, Daech, tout comme Al-Qaïda, a essaimé en de multiples succursales au Moyen-Orient et en Afrique.

2011 : S’appuyer sur les forces les plus réactionnaires pour enrayer le « printemps arabe »

Dans ce contexte des années 2000 où chars et drones des grandes puissances guerroyaient pour le contrôle du Moyen-Orient et de son pétrole, et où les mouvements islamistes semblaient gagner en influence, les révoltes de Tunisie et d’Égypte, ces « printemps arabes », ont donné à l’année 2011 un tout autre ton et ont ouvert d’autres espoirs.

Mais le renversement de deux dictateurs fidèles alliés de l’Occident, la colère de la jeunesse, les grèves des mines tunisiennes de Gafsa, des travailleuses des usines textiles ou des travailleurs de la zone du canal de Suez en Égypte, dont certaines étaient les signes avant-coureurs de la révolte, représentaient pour les gouvernants des grandes puissances et leurs hommes d’affaires un danger mille fois plus grand que ces groupes terroristes qu’on pouvait manipuler un jour et combattre le lendemain quand ils devenaient gênants.

Le passage de relais du président Moubarak à son chef d’état-major, le maréchal Tantaoui, en Égypte, réalisé sur le conseil des USA, puis la collaboration momentanée de l’armée avec les Frères musulmans, allait permettre de reprendre en main la situation. Avant que le nouveau chef de l’armée, le maréchal Sissi ne se débarrasse de ses alliés islamistes et fasse la chasse aux « Frères » en même temps qu’il jetait en prison bien d’autres opposants et interdisait toute grève. Sissi est un bon client pour les Rafale vendus par la France !

Et alors que l’armée saoudienne débarquait au Bahreïn pour réprimer dans le sang la révolte qui s’y propageait, c’est en Libye que les grandes puissances, France, Angleterre, USA, ont décidé de prendre les devants, en renversant par leur intervention militaire le président Kadhafi, avant qu’une révolte populaire ne le fasse, et en mettant ainsi un coup d’arrêt à l’extension du printemps arabe. Sarkozy se flatte d’avoir été le promoteur de l’opération, lui qui avait reçu son ami Kadhafi quatre ans plus tôt à l’Élysée et en avait, semble-t-il, reçu quelques subsides pour sa campagne électorale. Les alliés occidentaux allaient faire la guerre du ciel. Mais au sol, à part quelques officiers des renseignements et conseillers militaires, il fallait trouver des troupes au sein de clans rivaux du régime, mais aussi d’une variété de groupes islamistes que le Qatar s’était chargé de recruter, d’armer et d’entrainer. Ce sont les mêmes troupes qui alimentent le chaos que connait la Libye depuis 2011, et qui ont donné naissance aux bandes qui sillonnent aujourd’hui le Sahel, lourdement armées d’équipements récupérés de cette guerre.

Et quand la révolte du printemps arabe a atteint la Syrie, en avril 2011, et que Bachar al-Assad y a réagi par une répression féroce, chacune des grandes puissances y est allée de ses manœuvres, qui (la Russie) en soutenant le régime, qui en manœuvrant ou finançant les diverses oppositions armées à la recherche d’une dictature de rechange à celle, usée, d’al-Assad. Officiellement, les grandes puissances occidentales cherchaient une solution du côté de politiciens bourgeois et de fractions dissidentes de l’armée. En sous-main, leurs alliés régionaux, Turquie et Arabie saoudite en tête, finançaient les diverses mouvances islamiques qui noyaient la révolte dans leur guerre pour le pouvoir et régnaient par la terreur dans les zones qu’elles contrôlaient. Avant que les grandes puissances n’engagent elles-mêmes quelques troupes, puis se rallient d’une façon ou d’une autre, aujourd’hui, au maintien d’al-Assad au pouvoir, après des années de massacres.

Les guerres anti-terroristes de la France

Mises à part ses participations aux opérations américaines, c’est, à sa petite échelle, en Afrique que la France mène ses « guerres contre le terrorisme » dont l’objectif essentiel est de tenter de maintenir en place des dirigeants qui lui sont fidèles et de protéger ses intérêts, des mines d’uranium au Niger aux bases pétrolières de Total au Mozambique. Mais l’impopularité des régimes corrompus ou dictatoriaux de la Françafrique, les bavures des opérations militaires de l’armée française et leurs multiples victimes civiles ne font qu’apporter du crédit aux fomenteurs de coups d’État et aux démagogues religieux.

Cette dite « guerre contre le terrorisme » est sans fin. Elle durera tant que la misère que l’exploitation de ces pays engendre fournira des recrues aux bandes armées, qui donnent à leurs chefs quelques moyens de pillage, et aux jeunes déshérités qui les rejoignent un petit salaire ; tant que dans un pays aussi riche en ressources pétrolière que le Nigeria (des richesses pour lesquelles la France elle-même, jadis, dans les années 1960, avait soufflé sur les braises du régionalisme et alimenté la sanglante guerre du Biafra, un à deux millions de morts, selon les sources), plus de 60 % de la population vivra avec moins de deux euros par jour. Quoi d’étonnant qu’y ait fleuri un Boko Haram ?

Et les volets sécuritaires des États

Mais il s’agirait de nous protéger en Amérique ou en France, disent nos gouvernants, en semant par leurs bombardements la terreur au Moyen-Orient et en Afrique. Tout comme ils prétendent que c’est pour nous protéger qu’ils ont, à ces occasions, mis en place dans nos pays des lois d’exceptions, un « patriot act » en 2011 aux USA, des lois « sécurité globale » sans cesse renforcées en France, qui limitent plus les libertés de contester que le terrorisme.

Si les attentats du 11 septembre 2001 ont choqué par leur ampleur dans un pays riche, ils ont été uniques. Et aussi dramatiques qu’ils soient et qu’ont été les attentats en France, dont le long procès s’organise à Paris, ils ne représentent en fin de compte que les éclats d’obus en retour de guerres sanglantes que les dirigeants impérialistes mènent là-bas, de la misère qu’ils y entretiennent, au point de fabriquer des jeunes assez désespérés pour se transformer en kamikazes ou de trouver ici même des émules, au nom d’Allah et surtout de la haine que l’Occident suscite.

Les responsables du développement du terrorisme nous les connaissons : le terrorisme des grandes puissances, les guerres qu’elles mènent avec d’autres moyens que les vieilles kalachnikovs. Seule la révolte des travailleurs et des peuples pourra y mettre fin.

Olivier Belin


[1Selon les chiffres donnés par Histoire du terrorisme, sous la direction de Gérard Chaliand et Arnaud Blin, Éd. Fayard, 2015.

[2Toujours selon les chiffres de l’Histoire du terrorisme cité plus haut.

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