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Vaccin : la science, le doute… et le fric !

23 novembre 2020 Brève Société

C’est la course entre les grandes entreprises pharmaceutiques : « 94,5 % d’efficacité », chez Moderna, « 90 et même 95 % » répond-on chez Pfizer.

Les pourcentages sont prometteurs, et les équipes de chercheurs ont obtenu ce résultat dans le minimum incompressible du temps qui leur était imparti. On peut espérer que le rapport bénéfice/risque sera favorable, car les vaccins, quoi qu’en disent leurs détracteurs, ont représenté un progrès immense depuis leur invention qui a éradiqué, ou presque, bien des maladies graves, comme la variole, qui faisaient des millions de morts il y a seulement quelques décennies !

On espère donc que ces résultats seront confirmés quand les spécialistes du monde entier pourront vérifier qu’ils n’ont pas été « gonflés » pour doper le cours de l’action Pfizer et autres Moderna… Car, pour les financiers qui dirigent ces labos, la première course à gagner, c’est celle du fric ! Celui des vaccins, mais aussi celui qui manque à tous les capitalistes à cause du ralentissement de l’économie mondiale. En tout cas, les grands labos sont plus avares de moyens pour des maladies comme le VIH ou le paludisme, qui désorganisent moins les affaires…

De telles pratiques encouragent évidemment la méfiance irrationnelle, en France et ailleurs, à l’égard de toute forme de vaccination, d’autant que le chœur des patrons n’a qu’un seul cri, peu rassurant : « Que les affaires reprennent, et vite ! »

Si les premiers vaccins sont prêts, que les bénéfices/risques sont correctement évalués, réjouissons-nous. Mais il est vrai que nous aurions plus facilement accepté de servir de cobaye aux premiers vaccins si ce n’était pas les magnats de l’industrie pharmaceutique qui étaient aux commandes, autrement dit si l’industrie du médicament était socialisée et étroitement contrôlée par la population.

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