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Education

Une pénurie à tous les étages

Mis en ligne le 23 mars 2018 Convergences Politique

Depuis des années, l’école souffre d’un sous-investissement chronique. Mais avec le pic démographique actuel, le baby boom des années 2000, le manque de moyens devient insupportable : établissements trop petits, cantines encombrées, classes surchargées, manque de profs… Et ce n’est pas près de s’arrêter puisque le ministère de l’Éducation nationale a annoncé des dotations horaires globales [1] en baisse pour la rentrée prochaine, alors qu’il y aura 26 000 élèves de plus dans le secondaire. Une baisse qui s’inscrira dans la durée puisqu’elle est un des principaux objectifs de la réforme.

Pour faire des économies, le nombre de profs recrutés l’année prochaine va fortement baisser. Le gouvernement a déjà décidé la suppression de 20 % des postes aux concours dans le budget 2018. Ces postes seront remplacés pour la période 2018-2021 par des contractuels ou des vacataires, embauchés pour quelques mois et payés au lance-pierre (pour les derniers : vacances scolaires non incluses !), les postes disparaîtront ensuite. Économies généralisées obligent, sur le dos des élèves comme sur celui des enseignants. Comme dans le reste de la fonction publique, c’est un serrage de ceinture généralisé qui est prévu : gel du point d’indice, hausse de la CSG et report des mesures de réajustement des salaires (négociées par le gouvernement précédent avant les élections). La seule chose qui va augmenter, c’est le nombre d’heures supplémentaires !

Léo BASERLI


[1Il s’agit d’une enveloppe d’heures et de financements allouée à chaque établissement pour une année de cours.

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Numéro 118, mars-avril 2018

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