Prenant exemple sur Marine Le Pen, c’est au nom des classes populaires que Macron prétend lancer l’offensive contre l’immigration et sermonne les « bourgeois de centre-ville qui, eux, sont à l’abri ». À l’abri de quoi, au fait ? De la difficulté à boucler leurs fins de mois et des licenciements, c’est certain. C’est l’hôpital qui se fout de la charité : Macron qui blâme les bourgeois ! Difficile de croire que Macron se soucie des classes populaires autrement que comme chair à patrons : toute sa politique ne consiste qu’à accroître précarité et exploitation, et maintenant, il veut nous voler nos retraites. Facile en revanche de comprendre qu’il agite le sujet de l’immigration pour faire diversion, et pour aller chercher l’électorat de Le Pen sur son propre terrain. Lui qui a passé son temps à accuser mensongèrement les Gilets jaunes de racisme et d’antisémitisme prône maintenant la xénophobie d’État ! Français, immigrés, même patron même combat, même Macron même combat.
Mots-clés : Emmanuel Macron | Migrants | Racisme