Depuis le 1er mars la Cour nationale du droit d’asile expérimente les audiences en vidéoconférence : les juges sont à Montreuil et les réfugiés... à Lyon ou en Lorraine. Quant aux avocats, ils doivent choisir entre être auprès de leur client pour l’aider à parler à une caméra ou être auprès du juge pour être plus convaincant dans leur plaidoirie.
Une justice expéditive et déshumanisée, voilà le rêve du gouvernement. Et c’est sur les réfugiés qu’on la teste, au « pays des droits de l’Homme ».
Mots-clés : Réfugiés