Tunisie : la colère des jeunes chômeurs
1er février 2016 Brève
Cinq ans après le renversement de Ben Ali, le taux de chômage officiel est monté à 15,3 %, la pauvreté s’étend. Après la mort d’un jeune chômeur le 16 janvier, Kasserine (30 % de chômeurs) s’est enflammé, comme en 2010. Et, comme alors, la colère des jeunes chômeurs s’est étendue très vite à tout le pays, au cri de « le travail est un droit ».
Les gouvernements post Ben Ali se sont tous refusé à changer de politique économique, afin de satisfaire les désirs des entreprises internationales et du FMI, plutôt que les besoins de la population. Alors les raisons de la colère sont toujours aussi grandes.