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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 127, juin-juillet-août 2019

Témoignage, paru dans « Le petit jaune » d’Agen (47) du 31 mai

Je suis Gilet jaune parce que j’ai pris conscience que nous vivons dans une société de plus en plus inhumaine et injuste. Les Gilets jaunes, ce sont des gens en souffrance. Cette misère je n’en veux plus.

J’ai travaillé dans une entreprise d’insertion sociale et professionnelle, les chemins verts de l’emploi. Mais, pour eux, seul compte le chiffre d’affaires. Les employés ne valent rien. Ils sont humiliés, rabaissés, le code du travail est bafoué.

Nous faisions aussi l’entretien que d’autres refusent de faire, et pour cause : des talus en fortes pentes, des ruisseaux pollués avec des poissons morts et des rats qui flottent dans des liquides mousseux bizarres. Ce que j’ai vécu m’a révoltée. Il est temps de mettre l’humain en priorité face à l’argent.

Notre force c’est d’être unis dans les manifs, on avance, il faut rester soudés, on va y arriver !

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