Un manifestant a été tué par balle vendredi à Khartoum alors qu’un expert de l’ONU était en visite dans la capitale soudanaise. Des milliers de personnes s’étaient regroupées dans les rues à la fois pour protester contre le coup d’État d’octobre dernier mais aussi pour commémorer le troisième anniversaire du sit-in meurtrier du 3 juin 2019. Ce jour-là des manifestants pacifiques avaient été violemment dispersés par des soldats et des miliciens. L’enquête sur ce massacre, qui a fait plus de 130 morts, piétine toujours. À l’époque, le général Abel Fattah al-Burhane, actuellement à la tête de la junte militaire au pouvoir, était déjà aux commandes de l’armée. Bref, un habitué de la répression sanglante.
Mots-clés : Soudan