Le Parti conservateur de Boris Johnson a subi un revers dans les élections locales au bénéfice des travaillistes et centristes libéraux démocrates. Le Premier ministre paie ainsi les scandales auxquels il a été mêlé — notamment en participant à des fêtes avec ses collaborateurs en plein confinement. Le leader du Labour, Keir Starmer, a estimé que c’était le commencement de la fin pour Johnson et qu’il était prêt à prendre la relève. Mais, jusqu’à présent, il n’a pas proposé grand-chose à la population en termes d’augmentation du nouveau de vie ou de lutte contre l’inflation. Par contre, il s’est illustré en écartant du parti plusieurs centaines de militants jugés trop à gauche ainsi que quelques députés de même obédience. Bref le changement qu’il promet risque de se limiter à presque rien. Cerise sur le gâteau, il est à son tour visé par une enquête de police, soupçonné d’avoir enfreint les règles sanitaires pour avoir partagé bières et currys avec son équipe fin avril 2021 avant une législative partielle. Bref Johnson et Starmer sont presque interchangeables.
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